A l’ère
de la nouvelle économie, de la mondialisation et de l’utilisation progressive
d’outils informatiques de plus en plus performants, comme Internet, Google,
etc., il peut paraître étonnant de se poser la question de l’utilité
d’organismes comme la BDIC, dont l’origine remonte à plus d’un siècle. Si l’on
veut analyser l’évolution des représentations du monde telle que l’histoire
peut nous la rapporter, la nécessité impose la recherche des objectifs et des
méthodes d’investigation appropriés. A titre d’exemple, rendre compte de la place
et du rôle de la BDIC dans le travail sur le XXème siècle
devrait permettre de répondre au moins en partie à la question posée, et de
relier le présent à l’histoire de l’humanité.
Après un siècle de guerres
destructrices, l’objectif premier est la
recherche de la paix ; l’étude doit s’étendre à l’ensemble du monde
puisque ces guerres ont été internationales. La méthode à employer doit être la
méthode de l’érudition et de la confrontation historiques. La période étudiée
s’étend des années 1900 à 2000, que l’on présentera en deux périodes, pour
suivre de près l’évolution dans le temps de cette représentation. La première
concernera l’analyse de la Première et de la Deuxième guerre mondiale ainsi que
leurs causes et leurs conséquences respectives (1914-1970), la seconde le
dernier tiers du siècle pacifié (1970-2000). Les moyens intellectuels et
technologiques mis en place seront également étudiés. On devrait, à la suite de
ces études, poussés par une irrésistible soif de savoir et la conscience de
promouvoir le bien-être de l’homme, pouvoir formuler un essai de représentation
d’une ère nouvelle pour l’humanité, sa réalisation, sa continuité et sa survie.
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Signature solennelle du Traité de paix qui mit fin à la
première guerre mondiale entre l’Allemagne et les puissances alliées et associées.
Le traité fut signé dans la Galerie des glaces au château de Versailles le 28 juin 1919.
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Nouveaux États, nouvelles frontières après la signature du Traité de Versailles.
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